La Tribu de NepCeux qui n'ont pas de nom

Informations générales

La tribu de Nep bien que nommée ainsi n’est pas en réalité une vrai tribu. Celle-ci présente par ailleurs une particuliraté singulière : aucun de ses membres ne peut posséder de nom et de prénom véritables. Ainsi, ils ont pour nom Nep et utilisent des noms communs désignant soit un animal, un végétal ou un objet comme prénom. Ceux qui refusent de se soumettre à cette étrange loi voient leur bonne fortune s’évaporer et la malchance les poursuit jusqu'à avoir raison d’eux. Certains disent que c’est la justice des esprits qui les frappent pour les punir de leur péché que de devoir abandonner leur ancienne identité, tandis que d’autres arguent que c’est à cause de l’absence d’un véritable Dagda dans leurs rangs.

Géographie :

Ils n’ont pas de territoire à proprement parler. Nomades, ils migrent en fonction des saisons et de la localisation des autres tribus. S’ils sont découverts, ils risquent de se faire attaquer, ce qui fait qu’ils n’utilisent aucun des chemins forestiers, ils se frayent leur propre route dans la nature ce qui peut parfois ralentir leur progression.

Nuada : (chef de tribu)

Le Chien, la Chouette et le Mûrier de Nep.

Le peuple :

Il est bien difficile de décrire ce regroupement de personnes, car ils ne possèdent pas les racines, l’héritage et les coutumes ancestrales des autres clans. Il s’agit surtout d’une agglomération de bannis, de hors la loi s’étant réunis pour ne pas mourir de faim, de froid ou encore des mains de leurs congénères lors des patrouilles qui ont souvent lieux.
Ainsi, les tensions, les rixes et autres engueulades sont courantes. C’est une peuplade violente, sans foi ni loi. Les moeurs et les coutumes se heurtent et les dirigeant préfèrent que la colère s’évacuent clairement et ouvertement par le biais de combats, plutôt que de risquer des confrontations plus vicieuses et, sans doute, meurtrières.
Ils règlent les conflits par des défis, souvent des duels de force, d’autres fois des jeux ou encore des courses. Ce sont leur moyen de calmer les ardeurs de chacun.

Malgré tout, ils sont malins et savent s'entraider quand il le faut, après tout, leur survie en dépend. Tout est fait pour instaurer la confiance, même si les poings parlent pour eux. Et étonnamment, cela marche, malgré la violence, les tensions, si on gratte le vernis crasseux de leurs crimes et des cauchemars qui pèsent sur leurs âmes, on y retrouve une certaine fraternité. C’est l’ancre qui les maintient en vie, qui les éloigne de la folie d’une vie de solitude à être chassé comme du gibier.

Ils le savent, ils ne sont pas stupides, c’est ce qui a évité les bains de sang jusqu'à présent. Ça et la main de fer des trois dirigeants qui tiennent leur laisse.

Ici, il n’y pas de deuxième chance, toute personne enfreignant les rares lois édictées se voit tuée. Purement et simplement.
Il se peut, tout de même qu’il y est des remises de peine selon la situation, même si cela reste très rare.

Ils sont : Il y a bien trop de mixité pour y retrouver une généralité de caractère, si ce n’est une rage de vivre proprement hallucinante.



La politique

Système et organisation: :

La tribu de Nep a trois Nuada, du moins l’équivalent, qui sont appelés chef. Souvent, chaque Chef prend un disciple qu’il forme à sa succession. Sinon, en cas de mort prématurée, ce sont les deux autres qui désignent son héritier.
Chaque chef est entouré d’un bras gauche, d’un intendant, et surtout, de cinq à six gardes de façon quasi permanente. S’ils savent se défendre, ils évoluent dans un milieu hostile et qui ne leur sera plus jamais acquis. Ils sont donc d’une prudence de tous les instants.
Impitoyables et intraitables, ils ne sont pas de ceux qu’on peut manipuler ni adoucir avec des mots. Ils sont prêt à endosser tous les péchés du monde si cela peut les faire survivre, ainsi que leur étrange “tribu” avec eux.

Relations avec les autres tribus:

Qu’importe les tribus, ils sont méprisés, haïs, détestés. Les bannis, les sans nom, les abandonnés, les Neps sont les moutons noirs, ceux à éradiquer. Ils ont déjà été bien gentils de les laisser filer une première fois en les bannissant, mais si le moindre individu avec les stigmates d’un hors la loi est aperçu, la chasse est donnée pour lui ôter la vie. Même chez les Eïris.
Et pourtant, ce n’est qu’une façade bien commode, certain les trouvent particulièrement pratiques, puisqu’il ne sont plus tenus par les règles et les lois, puisqu’ils sont déjà maudits, autant les faire s'enliser dans les ténèbres à leurs places.

Les Neps n’hésitent pas à enfreindre ces lois, stupides et arriérées -qui leur a déjà valu leur place dans l‘oubli et volé leur identité- pour survivre. Tuer des animaux sacrés, fouler des terres interdites, récupérer des reliques, tuer des hommes protégés par les dieux et les esprits, kidnapper des enfants. C’est peut-être malheureux, mais c’est leur fond de commerce.
Ils font le sale boulot à la place des autres et c’est ainsi qu’ils survivent, en marchandant au noir des services et des biens interdits.

Ce sont les contrebandiers honnis du continent, détestés et aimés tout à la fois. Toujours et à jamais errants et sans terre.



Coutumes et mode de vie

♦. Les Neps tu ne trahiras pas
♦. Aucun de nous, tu ne tueras, ne voleras, ne violeras, car ton confrère est celui qui t’aidera, te soutiendra et te sauvera.
♦. Sinon, pire que la mort tu trouveras, car dans les ténèbres tu es déjà résident.


•. Chaque nouvel arrivant est observé et laissé à l’errance jusqu'à épuisement. Ensuite, il est récupéré par les éclaireurs qui sillonnent sans relâche le continent. Le nouveau est amené à la tribu, les yeux bandés pour qu’il ne sache pas où il est. Peu après son arrivée, une raclée lui est donnée par l’un des Chef pour lui faire comprendre qui commande. Par la suite lui sont énoncées les règles vespérales qui maintiennent la cohésion du groupe. Si cette personne décide de rallier la tribu de Nep, elle est alors emmenée à un dortoir communs où elle y restera un an. Pendant cinq ans, elle aura interdiction de quitter le noyau dur de la tribu et de s'éloigner sans être accompagnée. Elle sera constamment surveillée par un membre de la tribu. Il en est ainsi pour éviter les fuites et les trahisons. Ensuite, une fois assuré d’une certaine loyauté, assurés de lui avoir fait voir et comprendre pendant ces 5 années que seul la mort vient bien plus vite, il est libéré de sa surveillance et devient un membre officiel. C’est seulement à ce moment qu’il prend son nouveau nom et prénom. Les autres membres arrêtent alors de le nommer selon leur bon vouloir (souvent des quolibets ridicules) comme ils l’avaient fait pendant la période de probation.

•. Ils n’ont pas de coutumes propres, chacun est libre d’honorer celles de sa tribu d’origine, même si le ressentiment étant bien souvent trop grand pour que quiconque s’y adonne avec beaucoup d’ardeur.

•. Certains enfants sont nés de cette fausse tribu, mais cela reste rare. Dénuée de véritable organisation, coupée de toute possibilité de se faire former à un quelconque métier, les médecins et Shaman ne sont pas monnaie courante et le taux de mortalité chez les jeunes est extrêmement élevé. Le taux de mortalité, tout court en fait.

•. La plupart des bannis officiels, ceux qui n’ont pas fuit sous cape pour éviter un quelconque châtiment, porte sur le visage les stigmates de ceux qui ont fauté, ainsi qu’au niveau de la poitrine, bien en évidence, des boursouflures d’une marque au fer rouge représentant un serpent qui se mord la queue, signe de leur trahison et de la fuite éternelle qui sera désormais leur vie.



Habits et Ornements

De même que pour les moeurs, tout dépends de la tribus d’origine, mais également des matériaux à dispositions.

Fonction

Marché noir : Échange de bien, et de services en tout genre.